Description
HISTOIRE DE LA PIERRE
La pierre Aigue-marine, également appelée bérylite ou chrysolite, est issue étymologiquement du latin « Aqua marina » qui signifie eau de mer. C’est une variété de pierre transparente bleu clair auparavant appelée béryl ou zeberdjed en Égypte. On lui donnera par la suite sa dénomination actuelle d’aigue-marine au XVIe siècle. C’est au Brésil, où elle est découverte pour la première fois, que l’on trouve les plus importants gisements, également présents au sommet de l’Himalaya, en Afrique, en Russie, à Madagascar ou dans les mines du Pakistan.
De nombreuses œuvres d’art à l’effigie des héros et Dieux de l’Olympe ou bien des grands personnages de l’histoire ont été réalisées grâce à l’aigue-marine. Parmi ces œuvres, la plus célèbre demeure la gravure d’Evodos, sculpteur grec, qui représente Julie, la fille de l’empereur romain Titus, intégrée par la suite au Moyen-âge dans une magnifique composition artistique de joaillerie appelée l’écrin de Charlemagne. Cette somptueuse création a été léguée par Charles le Chauve à l’abbaye royale de Saint-Denis puis confiée à la Bibliothèque Nationale de France qui l’abrite aujourd’hui.
La pierre aigue-marine, connue depuis l’Antiquité, a nourri à travers les âges un grand nombre de croyances quant aux multiples vertus bienfaisantes liées à sa pureté et à sa transparence. Au Moyen-âge, l’aigue-marine représentait la matière dont étaient conçues les boules de cristal grâce aux pouvoirs divinatoires qu’on lui prêtait. On lui attribuait également des vertus thérapeutiques et des pouvoirs magiques de chance et de protection ainsi que l’indiquait le grimoire à succès du XIIe siècle décrivant les Vertus magiques des minéraux. Enfin, elle apportait aux couples bonheur et paix en amour.
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